Journée de la Femme 2020

En ce 8 mars, nous vous proposons de (re)découvrir les femmes célèbres qui ont donné leur nom à des rues de notre quartier.

Maryse Bastié

source Wikipédia

Maryse Bastié, née Marie-Louise Bombec, est une aviatrice française, gloire du sport, née le 27 février 1898, à Limoges et morte le 6 juillet 1952 à Bron. Elle fut la première aviatrice française à accrocher de nombreux records à son palmarès. Ses exploits furent très rapidement médiatisés.

Portrait de Maryse Bastié
Maryse Bastié

Records

  • 1928, premier record féminin de distance de vol (1 058 km),
  • 1929, record international de durée de vol féminin (26 h 44 min), 1930, elle bat le record de durée féminin international en 37 heures 55 minutes,
  • 1931, elle s’empare du record féminin international de distance, avec 2 976 kilomètres,
  • 1936, elle réalise la traversée féminine de l’Atlantique Sud en 12 heures 5 minutes.
  • relie Bordeaux à Paris en six étapes pour son premier voyage.

Irène Joliot-Curie

source Wikipédia

Irène Joliot-Curie, née le 12 septembre 1897 à Paris et morte le 17 mars 1956 à Paris 5e, est une chimiste, physicienne et femme politique française. Elle est la fille de Pierre et Marie Curie et a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle, conjointement avec son époux, Frédéric Joliot-Curie. Elle a aussi été une des trois premières femmes membre d’un gouvernement français, en devenant sous-secrétaire d’État à la Recherche scientifique, sous le Front populaire en 1936.

En 1945, elle est l’un des six commissaires du nouveau Commissariat à l’énergie atomique (CEA) créé par de Gaulle et le Gouvernement provisoire de la République française. Elle meurt à Paris le 17 mars 1956 d’une leucémie aiguë liée à son exposition au polonium et aux rayons X, la même maladie qui avait emporté sa mère.

Portrait d’Irène Joliot-Curie
Irène Joliot-Curie
Irène Joliot-Curie dans son laboratoire

Alexandra David-Néel

source Wikipédia

Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-Néel, née le  24 octobre 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste française.

Portrait d’Alexandra David-Néel
Alexandra David-Néel

Elle fut, en 1924, la première femme occidentale à atteindre Lhassa, capitale du Tibet, exploit dont les journaux se firent l’écho un an plus tard et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition.

Mireille Sorgue

source La bulle de Manon

Portrait de Mireille Sorgue

Née à Castres en 1944, Mireille Sorgue (de son vrai nom Pacchioni) est fille d’instituteurs. La famille s’installe après la guerre à Montpellier.

La petite Mireille se passionne dès son plus jeune âge pour la lecture : elle sait lire dès l’âge de quatre ans.

En 1959, elle est reçue 1ère au concours de l’Ecole Normale d’Albi. En 1961, elle reçoit le premier prix de dissertation française au Concours Général.

Un inspecteur de l’Education nationale la remarque. Il est plus âgé qu’elle mais deviendra l’Amant. De 1961 à 1967, Mireille Sorgue et François Solesmes vont entretenir une correspondance quotidienne, qui ne sera que partiellement publiée, respectant la vie privée de chacun.

Etudiante à l’école normale de Toulouse, elle écrira ses premiers poèmes en 1962. En 1962-1963, elle est reçue première aux concours d’élève-professeur (IPES). En 1964, elle prépare sa licence. En juillet 1967, elle est reçue aux épreuves du CAPES. Fin juillet, elle a rencontré un jeune homme dont elle est tombée amoureuse. Il est d’origine arabe et ses parents ne veulent pas en entendre parler. Elle est amoureuse. Dans la nuit du 15 au 16 août, dans le train qui la ramène à Toulouse, elle ouvre la porte extérieure et tombe du train. Elle mourra deux jours plus tard. Elle avait 23 ans.

Les textes sur l’Amant seront publiés en 1968, sous le titre « L’Amant ». Un an plus tard, le livre obtient le prix Hermès à titre posthume. Depuis 1994, une rue du quartier Lafourguette à Toulouse porte son nom.

Mireille Sorgue