Le sud de Toulouse ne bénéficiera pas des plus gros investissements lancés ou prévus dans le cadre du Plan Mobilités 2030 de Tisséo évalué à plus de 4 milliards d’euros alors que c’est le secteur le plus engorgé, au plus fort développement économique après la zone aéronautique.
Le Plan prévoit la création de la Ceinture Sud en prolongeant le téléphérique avec une nouvelle ligne de bus, le maillon Ouest. Celui-ci reliera le site de l’Oncopole à la gare de Colomiers en empruntant l’avenue Eisenhower, la rocade Arc-en-Ciel et le site des Ramassiers. L’option du téléphérique n’est envisagée que vers Basso Cambo et au-delà de 2030. Or, cette solution viaire se fera au détriment de la fluidité du trafic routier comme c’est le cas aujourd’hui avec la ligne Lineo 4 récemment aménagée qui réduit une partie du boulevard à une seule voie pour les véhicules particuliers.
Prolonger le téléphérique vers Basso-Cambo et Colomiers à l’horizon 2025
Le manque d’ambition de cette extension est regrettable alors que le téléphérique permettrait de garantir à l’usager un confort, une accessibilité et une fréquence comparables à ceux du métro de l’agglomération toulousaine. Il augmenterait significativement la capacité de transport en commun par rapport à un bus, sans pénaliser la circulation automobile. De plus, le coût (quelques dizaines de millions d’euros) et les délais de cette solution innovante sont sans commune mesure avec la mise en œuvre d’une ligne de métro (3 milliards d’euros). La réalisation d’une Ceinture Sud téléportée aurait l’avantage de redonner de l’accessibilité et de l’attractivité à Lafourguette.
Les attentes des habitants :
- Engager immédiatement le projet de Ceinture Sud téléportée, réalisable à l’échéance 2025
- Rééquilibrer l’investissement en solutions de transport en commun sur le sud-ouest par rapport à l’est de la ville,
- Créer en complément un parking silo à l’Oncopole pour accompagner le projet.